Une aide maintenant et au passage de la mort
Religieuse bénédictine, sainte Mechtilde est l’une des plus grandes figures de la vie de l’Église au Moyen-Âge.
Il est proclamé par Pie XI « patron des missions prêchées en pays chrétien ».
Évêque, Pie IX l’a déclaré « Docteur de l’Église dont l’autorité est hors pair en théologie morale ».
Religieuse bénédictine, sainte Mechtilde est l’une des plus grandes figures de la vie de l’Église au Moyen-Âge. Elle naît en 1241 à Hackeborn, en Saxe. À sept ans, elle rejoint sa sœur Gertrude de Hackeborn au monastère bénédictin de Rodersdorf, dans le diocèse d’Halberstadt. Après avoir reçu une importante formation intellectuelle, elle devient enseignante et responsable des jeunes élèves. C’est ainsi qu’elle recueille, en 1261, une orpheline âgée de cinq ans qui deviendra, plus tard, sainte Gertrude de Helfta. Cette dernière fera connaître la profonde vie mystique de sainte Mechtilde qui se distingue par son humilité, sa ferveur, son amabilité, la familiarité et l’intensité avec lesquelles elle vit sa relation avec Dieu, la Vierge et les saints.
Alors que sainte Mechtilde prie la Sainte Vierge de l’assister à l’heure de sa mort, celle-ci lui apparaît et lui répond « Je le ferai certainement, mais toi, de ton côté, je veux que tu récites chaque jour trois Ave Maria ».
Dans le Livres des grâces spéciales, écrit par sainte Gertrude de Helfta, elle présente avec précision la force et la sainteté de la récitation des Trois Ave Maria. Ornée par la Très Sainte Trinité de faveurs et de grâces uniques et exceptionnelles, la Mère de Dieu est saluée en cette dévotion de manière singulière qui rejaillit en adoration du Dieu trois fois saint.
Le plus zélé prédicateur des Trois Ave
Léonard naît le 20 décembre 1676 à Port-Maurice, en Ligurie. À 21 ans, après avoir intégré le Collège Romain, il prend l’habit des Franciscains et poursuit ses études à l’Institut saint Bonaventure. À la suite d’une maladie grave, il est renvoyé à Port-Maurice où le climat semble plus propice à son rétablissement. Quand sa santé le lui permet, il prêche dans Port-Maurice et aux environs. Puis il est envoyé fonder plusieurs monastères. Menant une vie remplie d’austérité et de pénitence, il est un missionnaire infatigable.
Ayant une profonde dévotion pour la Vierge Marie, il intensifie et codifie la pratique du Chemin de Croix, tandis qu’il transmet aux fidèles la pratique de l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et la dévotion à l’Immaculée Conception. Il désire vivement que cet important concept de foi soit érigé en dogme. Puis, il se fait l’ardent apôtre des Trois Ave Maria à travers l’Italie et la Corse, mais aussi dans ses écrits. Il y voit un moyen très efficace d’assurer le salut des âmes.
Il écrit : « Récitez tous les jours, soir et matin, les trois Ave Maria en l’honneur de son Immaculée Conception. Offrez-lui vos sens et les puissances de votre âme, comme un bien qui lui appartient, et faites l’acte de contrition avec un ferme propos, le matin, de ne pas pécher pendant la journée, et le soir, de ne pas succomber pendant la nuit. »
À l’appui de ces dires, il cite des exemples marquants : « Vous retirez de cette pratique un avantage merveilleux, comme l’éprouva ce jeune homme esclave de mauvaises habitudes, à qui elle avait été imposée comme pénitence par son confesseur, un Père de la Compagnie de Jésus ». Ce jeune homme, après plusieurs années, fut entièrement libéré de l’emprise de son vice.
Un autre miraculé des Trois Ave fut un capitaine dont la vie était source de scandale. La même faveur lui fut accordée : une conversion complète et presque miraculeuse, grâce à sa fidélité à la triple salutation angélique, matin et soir, avec l’acte de contrition et le ferme propos de ne plus pécher.
Le grand missionnaire du XVIIIe siècle, comme l’appelle saint Alphonse de Liguori, prêche encore : « Matin et soir, à genoux, profondément inclinés, vous réciterez trois Ave
Maria, en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, puis vous ferez un acte de remerciement à Dieu pour tous les bienfaits dont il vous a comblés, enfin un acte de contrition pour tout le mal fait à Dieu par tant de péchés que vous avez commis » (Sermons).
Il meurt le 26 novembre 1751 au monastère saint Bonaventure qu’il venait de rejoindre pour répondre à l’appel du pape Benoît XIV. Il est proclamé par Pie XI « patron des missions prêchées en pays chrétiens ».
Né le 27 septembre 1696 près de Naples, saint Alphonse de Liguori est l’aîné d’une famille de huit enfants. Joseph, son père, part souvent pour de longues missions en mer. L’éducation des enfants repose donc en grande partie sur leur mère, Anna. Celle-ci se montre très pieuse : prières du matin, catéchisme, récitation du chapelet et confession hebdomadaire chez les pères de l’Oratoire. C’est auprès d’elle qu’Alphonse développe une dévotion à la Sainte Vierge. Vers 1702, alors qu’il est âgé de 6 ans, la famille déménage pour Naples afin d’éduquer les enfants. Alphonse reçoit de nombreux enseignements tels que le latin, le grec, le français, l’espagnol, l’italien, l’histoire, les mathématiques, mais aussi des notions de physique, la philosophie, l’art…
Dès sa septième année, sa formation spirituelle est confiée au père Thomas Pagano, membre de la Congrégation de l’Oratoire fondée par saint Philippe Néri. C’est auprès de lui qu’il fait sa première communion à l’âge de 9 ans et devient membre de la Congrégation des jeunes nobles, sous le patronage de saint Joseph, au sein de laquelle il participe à des activités religieuses, mais aussi ludiques, en compagnie des pères. Il en restera membre jusqu’en 1715. Pie IX l’a déclaré « Docteur de l’Église dont l’autorité est hors de pair en théologie morale. »
Saint Alphonse de Liguori et les Trois Ave
Saint Alphonse de Liguori nous a laissé toute une théologie mariale rassemblée dans son livre Les Gloires de Marie. Il écrit entre autres : « Au sujet de l’Ave Maria, que la première pratique de cette prière soit de dire, matin et soir, trois Ave Maria… » et de recommander aux prêtres : « Ne nous lassons jamais d’inspirer à tous, aux dévots et aux pécheurs, la dévotion à la divine Marie, particulièrement en se recommandant à la Bienheureuse Vierge, le matin et le soir, par Trois Ave, afin qu’elle les préserve du péché mortel ».
À son Institut des Rédemptoristes, il introduisit la pratique des Trois Ave dans la règle. Ainsi, tous les saints personnages de l’Ordre l’ont-ils prêchée et recommandée.
Il récitait les Trois Ave, spécialement le soir, pour se mettre sous la protection de la Reine du Ciel pour la nuit. « Récite trois fois l’Ave Maria, le premier en l’honneur de l’instant où elle fut conçue sans la tache du péché originel, le second en l’honneur de l’instant où elle devint Mère de Dieu, le troisième en l’honneur de cet instant où elle fut réunie à son divin Fils. »
Le grand thaumaturge franciscain (1195-1230) est le premier prédicateur connu, jusqu’à ce jour, des Trois Ave Maria. Ce grand saint, d’après un de ses historiens, les faisait réciter spécialement pour honorer la Virginité sans tache de la Vierge Immaculée et afin d’obtenir, par son intercession, une parfaite pureté d’esprit, de cœur et de corps.
« Le soir, je dirai Trois Ave Maria et je me mettrai au lit. Le matin, en refaisant mon lit, je dirai Pater, Ave et Credo en l’honneur du cœur de Jésus ; je dirai ensuite Trois Ave Maria, à genoux, en l’honneur de la Très Sainte Vierge. »
« En me rendant en récréation ou à la promenade, je dirai Trois Ave Maria pour que la Sainte Vierge veille sur mes sentiments et me préserve de toute offense de Dieu. »
En 1844, une veuve et mère de trois enfants fut invitée à rendre visite à sa voisine, atteinte du choléra. Elle craignit la contagion. Saint François-Marie de Camporosso lui recommanda : « Allez réciter Trois Ave Maria à l’église Saint-Cire, devant l’autel de Notre-Dame de la Providence, puis rendez-vous auprès de la malade, sans crainte ; elle recouvrera la santé et vous-même n’aurez aucun mal ». L’évènement se réalisa !
Il écrivit le cantique Le Triomphe de l’Ave en l’honneur de la Sainte Vierge.
« Par l’Ave Maria, le péché se détruira,
Par l’Ave Maria, toute grâce nous viendra. » Il recommandait particulièrement les Trois Ave aux soldats, et les faisait réciter avant de commencer le Rosaire (pratique aujourd’hui systématique). Aussi, à plusieurs reprises, il mentionne dans ses écrits les trois grands privilèges de la Sainte Vierge : la Puissance, la Sagesse et la Miséricorde, qui sont le cœur même de la dévotion des Trois Ave.
Il fonda, en 1849, la Congrégation des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de la Sainte Vierge Marie, également connue sous le nom de Missionnaires Clarétains. Dans son livre La Clef d’Or, il recommande la récitation des Trois Ave Maria matin et soir pour combattre les habitudes vicieuses.
Tous les jours, à la prière du soir, le saint Curé d’Ars faisait honorer la Très Sainte Vierge par différentes prières, et spécialement par trois Ave Maria. Il exhortait aussi à les dire le matin, et même au milieu de la journée. Il faisait diffuser de toute ses forces un feuillet sur la prière des Trois Ave, pour demander la grâce d’une bonne mort.
Au chapitre général des frères franciscains de Pise, en 1263, il fit passer une ordonnance d’après laquelle les prêtres de son ordre devaient recommander à tous les fidèles la récitation des Trois Ave Maria le soir, au son de la cloche, après Complies, pour rappeler le salut de l’ange Gabriel à la Vierge et implorer la protection de cette divine Mère.
« Au confessionnal, lorsqu’il trouvait de l’obstination dans ses pénitents, ou qu’il éprouvait quelques difficultés à rendre leur conversion durable, il ne savait leur enseigner de moyen plus efficace que la dévotion à la Très Sainte Vierge et le recours à cette bonne Mère, le plus souvent en récitant avec piété, matin et soir, Trois Ave Maria, étant arrivé, par cette pratique, à faire d’innombrables conversions. »
Quand, après un sermon aux séminaristes de Bergame, l’un d’eux présenta à Don Bosco avec une liste de péchés à la main, le saint la jeta au feu et énuméra tous ces péchés comme s’il les lisait.
Puis il dit à ses auditeurs attentifs qu’il avait obtenu de la Vierge la promesse d’avoir plusieurs milliers de jeunes avec lui au paradis, à condition qu’ils récitent un Ave Maria tous les jours pendant la messe, tout au long de leur vie terrestre. (Pilla Eugenio, I sogni di Don Bosco, p. 207)
« Continuez à réciter cet Ave Maria et nous serons ensemble au Paradis. »
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